En faisant ma lecture quotidienne des frasques de Simone de Bougeoir, je me suis rendue compte des ENORMES ressemblances entre ses douloureuses expériences sportives et les miennes.
A la différence près que mon coach s'appelait William, qu'il était colombien (mon année Erasmus en Colombie fut une véritable folie vous en conviendrez), que la taille de ses cuisses atteint largement le diamètre d'un jambon entier de Bayonne, et qu'au lieu de critiquer les légers (très légers, d'ailleurs je ne vois pas pourquoi je m'efforçais à perdre l'équivalent de 3h de sauna sur un tapis volant de course) défauts physiques qui me caractérisent, il me lançait des mots doux à travers toute la sale : "Vas y ma princesse c'est toi la plus belle vas yyyyyyyyyyyyy!". Vu le peu d'étrangers au kilomètre carré présent sur le territoire colombien, je le soupçonne d'avoir voulu étendre sa réputation de "tueurs de bourrelets" outre-atlantique.